Chutes de Cambugahay
Paul (UK) et Chris (Allemagne)
Eglise San Antonio, 1884.
Kandra (Canada)
Coq fight: and then suddenly, the world ran crazy!
Kandra, Paul and Chris
Le fait que Siquijor restera pour moi un moment exceptionnel de mon voyage tient pour beaucoup à mes trois amis. Le soir du 3e jour, je fais la rencontre de Chris (Germany), Paul (UK) et de Kandra (Canada). Tous trois sont des voyageurs indépendants, comme moi, à la recherche du petit something else en dehors des sentiers touristiques. Le quatuor s'équilibre à merveille, et très vite, nous nous attachons beaucoup les uns aux autres. Comme disait Chris, contrairement aux autres personnes qu'il a rencontré sur ce voyage, ou il s'agissait de faire un "bout de chemin dans la même direction", on a l'impression dès le second jour de se retrouver ici avec une bande de vieux copains du lycée qui ne se seraient pas vus depuis longtemps. Kandra fait de l'évènementiel au Canada (anglophone), Chris est architecte à Dresde, et Paul est interne aux urgences en Australie.
Avec Chris et Paul, nous partons à l'exploration des environs, notamment à la cascade de Cambugahay, ou il est possible de se suspendre à une liane avant de se jeter dans l'eau claire et rafraichissante. Nous visitons l'Eglise de San Antonio, la plus vieille de l'ile, datant de 1884, où nous pouvons escalader la tour sur des marches en bois qui semblent ne demander qu'a s'effondrer. Nous retrouvons ce soir là Kandra, et passons une des meilleures soirées de mon voyage, à la bougie sur la terrasse de Casa Miranda (entre deux et trois coupures de courant ("brownouts") par jour) à rigoler et à refaire le monde autour d'un petit rhum filipino.
Combats de coqs avec Paul, plus "organisés" qu'à Bali, une vraie arène de compet, qui réunit tous les hommes du village le dimanche. Les gens deviennent complètement fou après la présentation des animaux, où ils se mettent à hurler une mise avec des signes compliqués de la main, cherchant un parieur... Soirée locale avec Chris et Martin (le polonais), malheureusement interrompue par la pluie. Ce soir là, alors qu'un orage éclate et que je m'étais réfugié sur la terrasse avec ma natte, Yaya est sortie de me traîner presque de force dans le salon pour ne pas que je me fasse tremper. Les moments les plus sympas resteront pour moi au final ceux du matin ou du soir, lorsque nous ne faisons rien, mais rien à quatre, à discuter et à rire comme des enfants sur le bord de la plage, ou assis dans les quelques cm d'eau du rivage. La rencontre avec mes trois amis fut vraiment la bienvenue, après un peu de solitude en Indonésie (à l'exception du temps avec Martin évidemment!). Thanks mates for all the good time we had together!
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